La belette

Règne: animal
Classe: mammifère placentaire
Ordre: carnivore
Famille: mustélidé
Taille: 0,27 m
Elle mesure de 17 à 27 cm.
Poids: 0,125 kg
La femelle pèse 65 g et le mâle pèse 125 g.
Durée de vie: 5 à 6 ans.
Adresse: L'Himalaya, Afrique du nord et en Nouvelle- Zélande.
Régime Alimentaire: Il mange l'oeuf d'oiseaux.

Le kangourou

Règne: animal
Classe: mammifère marsupial
Ordre: diprotodonte
Famille: macropodidé
Taille: 1,6 m
Le mâle mesure de 1,40 à 1,60 et la femelle mesure 1 m.
Poids: 75 kg
Le mâle mesure 75 kg et la femelle 30 kg.
Durée de vie: de 6 à 7 ans
Régime alimentaire: (herbivore) Il mange de l'herbe, des branches et des écorces. Il y en a d'autre qui mange insectes.
Adresse: Il vivent en Australie, un peu en Papouasie Nouvelle guinée, Afrique du sud et en Nouvelle-Zélande.

Le fennec

Règne: animal
Classe: mammifère placentaire
Ordre: carnivore
Famille: canidé
Taille: 0,4 m Il mesure 20 à 40 cm. Sa queue est très longue elle mesure de 20 à 30 cm. Ses oreilles mesure 15 cm.
Poids: 1,5 kg
Durée de vie: 12 ans
Surnom: Renard des sables
Adresse: désert d'Afrique (Sahara)
Régime alimentaire: la viande
Habitat: terriers

Le fennec peut vivre sans boire. Il dort toute la journée sauf la nuit pour chasser les insectes et il est nocturne.

Arctique

L'isotherme à 10°C du mois de juillet (ligne rouge) qui définit la limite de la région arctique
Photo satellite de la région arctique

L’Arctique est la région entourant le pôle Nord de la Terre, à l’intérieur et aux abords du cercle polaire arctique[1]. Elle s'oppose à l'Antarctique, au sud. L'Arctique comprend cinq pays, ceux dont les côtes sont au contact de l'océan Arctique soit : le Canada, les États-Unis (avec l'Alaska), le Danemark (par le Groenland), la Russie et la Norvège.

Il existe plusieurs définitions de la région arctique. La limite généralement admise est donnée par le cercle Arctique (latitude 66° 33'N), où lors des solstices il fait jour ou nuit pendant vingt-quatre heures. D'autres définitions s'appuient sur des données climatiques et environnementales, comme la courbe isotherme des 10 °C au mois de juillet, qui marque la limite au-delà de laquelle les arbres ne poussent plus. Politiquement et socialement, la région arctique inclut les territoires nordiques des huit États arctiques, dont la Laponie, bien qu'en sciences naturelles cette partie soit considérée comme subarctique.

Le nom Arctique vient du grec ancien ἄρκτος (árktos) qui signifie ours, en référence à l'ours polaire, dont la présence dans cette région était déjà connue des géographes de la Grèce antique. Les noms des constellations de la Grande Ourse et de la Petite Ourse, situées près du pôle nord céleste y font également référence. On ne trouve les ours polaires que sur la « Terre des Ours » (Arctique) et pas en Antarctique.


Nature [modifier]

Article détaillé : Faune et flore de l'Arctique.

L'Arctique est constituée principalement d'un océan gelé (banquise) entouré de terres très froides (toundra). Des hommes et de nombreuses espèces animales y vivent, comme :

La région arctique est unique par sa nature. Les cultures locales et les peuples indigènes (Inuit, Lapons, Samoyèdes, ...) se sont adaptés au froid et des conditions extrêmes (végétation rare ou absente, nuit polaire, ...). Elle occupe une position clé dans l'équilibre physique, chimique et biologique de la planète. Elle est très sensible aux changements climatiques par l'évolution des courants marins ou de la température, et ses réactions se répercutent largement sur l'état global de l'environnement : cette région est considérée par les chercheurs comme le premier indicateur des modifications futures du climat.

Population [modifier]

Drapeau du Groenland
Drapeau du Nunavut
Drapeau same (lapon)

On compte environ 4 millions d'habitants en terre Arctique aujourd'hui. Même si le chiffre n'est pas officiel (source: Conseil de l'Arctique) il semble refléter une vague idée de cette population.

Le peuple symbolique et caractéristique de cette région du monde est les inuits. Les peuples autochtones ont émergé des actuels Canada, Groenland et Alaska.

Leur mode de vie ancestral a évolué au courant du 20ème siècle vers une "occidentalisation" rampante, laissant leur typiques habitations, les igloos, se faire supplanter par des préfabriqués, et leurs chiens de traineau être remplacés par des motoneiges.

De nombreuses considérations autour de l'identité inuit ont gravité ces dernières années, dues à ce changement rapide de mode de vie. Il en ressort que les inuits ne peuvent être considérés comme une nation, mais que la reconnaissance de ce peuple parait inévitable pour la sauvegarde économique, culturelle, sociale et environnementalle de cette région du globe.

L'érosion sous les hautes latitudes [modifier]

Dans les régions froides arctiques ou antarctiques, l'agent d'érosion principal est le gel. La couverture végétale est en effet rare, le régime des précipitations peu violent et les aménagements humains peu importants. On retrouve des contraintes et des formes communes à la haute montagne (modelés glaciaires). Cependant, l'amplitude thermique est moins violente et la pente n'est pas obligatoire. Dans certaines régions se combinent pente et climat polaire (Groenland, centre de l'Arctique). Le glacier Vatnajökull en Islande aurait arraché un mètre de substrat rocheux en 180 ans[2].

Grands icebergs (jusqu'à 180 m de haut) dérivant vers la mer depuis Isfjord, baie de Disko, à l'ouest du Groenland

Les glaciers transportent aussi des moraines, comme en haute montagne.

  • Fjord : vallée glaciaire très profonde, habituellement étroite et aux côtes escarpées, se prolongeant en dessous du niveau de la mer et remplie d'eau salée.
  • Iceberg : les icebergs sont issus de l'érosion marine et du réchauffement.
  • Fjell

Le pergélisol est une autre caractéristique des régions polaires et subpolaires. Le sol est gelé en permanence et sur de grandes profondeurs (600 mètres en Sibérie[3]), même si la surface peut dégeler en été. Les eaux de fonte stagnent et forment de vastes marécages. Elles alimentent des coulées et des glissements de terrains sur les pentes : c'est le phénomène de la solifluxion. Les formes liées au pergélisol sont les hydrolaccolithes, les pingos, les palses,, les pipkrakes[4])

Pollution [modifier]

L'environnement en Arctique est propre comparativement au reste de l'écosystème, mais il souffre de fortes pollutions localisées qui mettent en danger les personnes vivant près de ces lieux. Du fait des grands courants marins et aériens mondiaux, la région arctique se trouve être la destination de nombreux polluants transportés sur de longues distances, et leur concentration dépasse en certains endroits celle que l'ont trouve près des villes densément peuplées. L'Arctique en effet se couvre au printemps d'une brume légère (Arctic Haze en anglais) qui est attribuée à ces polluants venant de très loin. Il est cependant à noter que le fond de l'océan Arctique libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre, à un rythme plus élevé que ne le pensaient les experts, ce qui pourrait aggraver le réchauffement climatique[5].

Evolution de la banquise [modifier]

Evolution de la banquise jusqu'en 2007

Le changement climatique a des effets importants et visibles sur l'arctique [6]. Néanmoins le taux moyen de perte de glace de la banquise arctique qui, au cours des étés jusqu'en 2006, était en moyenne de 62.809 km², est redescendu à 45 000 km² en 2009 [7]. Sur les années 2008 et 2009 la banquise arctique a repris l'équivalent de deux fois la superficie de la France. Son évolution en 2009 se rapproche de la normale.[8] [9] [10] [11]. De plus au cours la 3ème Conférence de Genève sur le climat [12] qui s'est tenue en septembre 2009 à Genève, on a rappelé [13] que l'évolution de la banquise arctique est tout autant due à l'influence de cycles naturels tels que l'oscillation Nord-Atlantique.

Ressources naturelles [modifier]

La région arctique possède d'intéressantes ressources naturelles (pétrole, gaz, poisson, et même forêts si on compte la région subarctique) accessibles grâce aux technologies modernes et à l'ouverture de la Russie. En 2009, les États-Unis, la Russie, le Danemark, la Finlande, la Norvège et le Canada ont mis en commun leur travail scientifique en géologie de l'Arctique en produisant ainsi la première carte géologique [14].

Le tourisme de masse dans les zones froides et exotiques se développe aussi, mais c'est à la fois une opportunité et une menace pour cette région.

L'Arctique est une des dernières vastes régions mondiales restées à l'état sauvage, et son importance dans la préservation de la biodiversité est primordiale. L'augmentation de la présence humaine détruit progressivement l'habitat naturel : l'Arctique est très sensible à l'érosion des sols et à la perturbation des rares lieux de reproduction des espèces animales locales.

Bilan de l'impact environnemental [modifier]

Pour un développement positif de la région arctique, une estimation des impacts environnementaux est nécessaire, et plus spécialement les impacts sociaux. Les données scientifiques sont encore insuffisantes et ne permettent pas d'établir une estimation précise.

Il est important de développer un dialogue entre les nouveaux acteurs de la région, le monde des affaires et la population locale afin d'améliorer la compréhension mutuelle et les besoins de développement souvent conflictuels. Pour cela, il faut faciliter l'accès à l'information aux habitants locaux, mettre en place un planning participatif efficace et utiliser au mieux ses résultats.

Politique et coopération internationale [modifier]

La région arctique présente un intérêt politique international important. Une coopération à grande échelle a commencé dans les années 1990. Des centaines de scientifiques et de spécialistes de l'Arctique ont compilé de nombreuses informations.

Intérêt stratégique [modifier]

Certains pays affirment que l'Arctique n'a jamais été politiquement investi, et dans le même temps, certaines puissances militaires lui ont donné une grande importance stratégique. Le Canada y possède un poste d'alerte avancé, et en réclame une grande partie. C'est le capitaine Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934) qui a revendiqué le territoire de l'Arctique canadien, le 1er juillet 1909, sur l'Île Melville. La marine canadienne y patrouille régulièrement afin d'affirmer sa souveraineté. Dans les années 1950 et 1960, l'Arctique a souvent été le lieu de tests de sous-marins, sonars et autres nouvelles armes. L’établissement de la souveraineté canadienne sur le fameux passage du Nord-Ouest l’Arctique a, selon le gouvernement canadien, pour objectif principal de s’attaquer aux questions de l’impact des changements climatiques en Arctique et l’Accord sur les revendications territoriales du territoire inuit de Nunavut. Le gouvernement canadien a annoncé en 2007 l'octroi de trois milliards de dollars pour la construction de bateaux de patrouilles côtières et d’un port en eau profonde à Nanisivik au Nunavut.

Durant la guerre froide, la région fut étroitement surveillée par l'armée américaine et l'OTAN, pensant que les frappes nucléaires de l'URSS commenceraient par l'envoi de missiles balistiques passant par le Pôle Nord vers les États-Unis.

En 2001, la Russie avait déposé devant l'Organisation des Nations unies une demande de fixation des limites extérieures de son plateau continental en Arctique (les dorsales Lomonossov et Mendeleïev), ainsi que dans les mers de Béring et d'Okhotsk (d'une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés au total). Ce faisant, elle a affirmé ses revendications, contestées par ses voisins, notamment par le Canada, sur le plateau continental étendu riche en hydrocarbures et dont les réserves sont estimées à 10 milliards de tonnes. La commission onusienne des limites du plateau continental qui regroupe des représentants de 21 États dont la Russie et qui est chargée de définir les limites du plateau continental conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, a conclu que les données fournies par Moscou ne suffisaient pas pour considérer les zones de l'océan Arctique indiquées comme faisant partie du plateau continental russe, et a recommandé une étude complémentaire. En juillet 2007, une expédition polaire russe a effectué une plongée inédite (à -4200 m) et spectaculaire dans les profondeurs de l'océan Arctique afin de collecter des preuves supplémentaires permettant d'appuyer les revendications russes. Un drapeau russe en titane y a également été symboliquement planté. En mars 2009, la Russie a décidé de créer, d'ici à 2020, un groupement de troupes dans l'Arctique, en vue de protéger ses intérêts économiques et politiques dans cette région[15].

La flambée du prix du baril de pétrole a favorisé une course aux réserves jusqu'alors non rentables. Une estimation récente a montré que l'Arctique pourrait receler près du quart des réserves d'hydrocarbures restant à découvrir dans le monde. Les nouvelles technologies, le recul de la banquise suite au réchauffement climatique et la proximité géographique rendent ces nouveaux filons attirants pour les pays limitrophes. D'un point de vue économique, une diminution des glaces polaires ouvrirait de nouvelles routes commerciales pour les navires dans l'Arctique, en rendant par ce fait le pétrole plus facile à extraire. À part la Russie et le Canada, la zone de l'Arctique est également convoitée par les États-Unis, le Danemark et la Norvège, bien que la marine de guerre de ce pays ait décidé de la fermeture de sa base navale d'Olavsvern (Tromsø)[16]. La Russie affirme cependant qu'elle ne revendique qu'une partie de la dorsale Lomonossov, son prolongement au-delà du pôle Nord appartenant probablement au Canada ou au Danemark (via le Groenland).


Océanie

Océanie
Carte de localisation de l'Océanie.
Superficie 9 008 458 km2 (6,1 %)
Population 32 000 000 hab.
Densité 4 hab./km2
Pays 15
Dépendances 15
Principales langues Anglais, français
Fuseaux horaires UTC-11 (Samoa)
UTC+12 (Kiribati)
Plus grandes villes Sydney, Honolulu, Auckland
Portail Portail Océanie
Photographie satellite centrée sur l'Océanie.

L'Océanie est une vaste région regroupant des territoires situés dans l'océan Pacifique. Elle est une des cinq divisions traditionnelles des terres émergées de la planète (en omettant l'Antarctique).

Elle inclut l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée et d'autres îles et archipels. L'Australie recouvre une très vaste majorité de sa surface, et, alors que l'Océanie ne peut être traitée comme un continent, la terre principale d'Australie peut quant à elle être considérée comme le plus petit des continents.


Origine du nom [modifier]

Le néologisme français « Océanie » vient du mot « océan » : c'est un toponyme inventé en 1812 par le géographe français d'origine danoise Conrad Malte-Brun (1775-1826), qui a largement diffusé la vision d'un monde découpé en cinq "continents". Le genre féminin s'apparente au genre des autres parties (Europe, Afrique...). L'adjectif et le substantif « océanien » apparaissent dès 1845, preuve du succès de cette invention.[1]

Généralités [modifier]

L'Océanie est généralement décrite comme la région du monde qui se situe entre l'Asie du Sud-Est et l'Amérique du Sud. C'est l'une des raisons pour laquelle les géographes Antheaume et Bonnemaison ont décrit l'Océanie et plus généralement le bassin Pacifique comme un « espace gigogne »[2].

« À travers l'évocation de traits significatifs de modernité et de tradition, des relations centre-périphérie à diverses échelles, l'aire du Pacifique apparait en fait comme un espace complexe à structure « gigogne », comme l'ont fort bien exprimé B. Anthaume et J. Bonnemaison, en 1988, dans leur Atlas du Pacifique : au plus large, le Bassin du Pacifique qui couvre 25 millions de km²; puis l'Asie-Pacifique incluant l'Océanie; enfin au cœur du dispositif les îles du Pacifique. Evidemment, cette nomenclature demande parfois à être précisée. Ainsi, la Nouvelle-Zélande est-elle la somme de deux grandes îles, mais reste "extérieure" au Pacifique insulaire, tout en accueillant une communauté polynésienne importante; La Papouasie-Nouvelle Guinée émarge, comme l'Australie, à la partie continentale de l'Océanie, mais peut-être incluse dans le Pacifique insulaire puisqu'elle participe, malgré sa masse, à la problématique des îles, au-delà par le fait que ses ressortissants émargent aux traditions mélanésiennes. »

— Évolution géopolitique et stratégique du Pacifique insulaire et de l'Australasie à l'orée du XXIe siècle., J.P Doumenge dans Geostrategiques, avril 2001 - N° 4

Si ces découpages, qui reposent à l'origine sur des stéréotypes raciaux et éthniques (peau noire versus peau cuivrée; cheveux « crépus » ou « laineux » versus cheveux « ondulés » ; « cannibale mélanésien » versus « bon sauvage polynésien »…) sont aujourd'hui difficilement acceptables, les expressions Mélanésie, Micronésie et Polynésie continuent d'être usitées et conservent bien souvent dans le langage courant et aux yeux des populations concernées une certaine pertinence identitaire.

Dans les années 1970, les linguistes puis géographes, proposèrent de subdiviser dans leurs travaux scientifiques, l'Océanie proche et Océanie éloignée. Néanmoins là encore, ce nouveau découpage, que cela soit dans le choix de ces deux appellations qui peuvent prêter à confusion ou dans la délimitation plus que vague de ces deux ensembles, est loin de faire l'unanimité.

Sans doute faut-il comprendre l'Océanie avant tout comme un continuum où depuis des siècles et bien avant le passage de premiers Européens, métissages et brassages culturels et linguistiques étaient communs. Continuum qui n'interdit pas néanmoins les ruptures, qu'elles soient linguistique entre langues austronésiennes et non austronésiennes; géographique entre le monde insulaire et les ensembles plus conséquents que représentent l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'île de Nouvelle-Guinée; historico-linguistique entre une Océanie anglophone et une Océanie francophone, voire hispanophone avec l'île de Pâques, issues du découpage colonial; économique entre pays développés et des pays en développement; politique entre pays indépendants et territoires sous tutelle…

Pays et territoires [modifier]

La liste suivante et la carte qui s'y rapporte, regroupent de la manière la plus exhaustive possible, les différents pays et territoires composant cet espace (lorsque le territoire n'est pas indépendant, le pays dont il dépend est indiqué entre parenthèses). Cette dépendance prend d'ailleurs des degrés très divers selon les territoires, allant d’un territoire ou province totalement intégré, au statut intermédiaire de territoire d’outre-mer ou de pays quasi-indépendant, jusqu’à l’indépendance de droit avec une libre association avec un autre par un traité bilatéral de coopération renforcée).

Oceanie2.svg
États indépendants Pays ou territoires non indépendants, à statut spécial ou largement autonomes

Outre la représentation cartographique traditionnelle des états d'Océanie, figurant dans tous les Atlas « grand public », il en existe une autre, maritime, figurant sur les cartes marines et/ou géopolitiques.

Cette dernière, permet d'appréhender notamment l'étendue des eaux internationales et la forme réelle de ces états compte tenu de leurs eaux territoriales en 1988.

Cartographie habituelle de l'Océanie, et cartographie réelle, d'après l'Atlas des îles et États du Pacifique sud de 1988[3]

Plus grandes agglomérations [modifier]

Les plus grandes agglomérations d'Océanie se trouvent principalement en Australie, le pays le plus peuplé du continent. Voici le classement :

  1. Sydney avec 4,4 millions d'habitants (Australie)
  2. Melbourne avec 3,5 millions d'habitants (Australie)
  3. Brisbane avec 1,8 million d'habitants (Australie)
  4. Perth avec 1,4 million d'habitants (Australie)
  5. Adélaïde 1,1 million d'habitants (Australie)
  6. Auckland avec 1,1 million d'habitants (Nouvelle-Zélande)
  7. Honolulu avec 900 000 habitants (Hawaii)
  8. Gold Coast avec 550 000 habitants (Australie)

Histoire [modifier]

Article détaillé : Histoire de l'Océanie.

Le peuplement de l'Océanie s'est fait à travers deux grandes vagues migratoires. La première s'est produite il y a 45 à 50 000 ans, voire davantage, et a amené des chasseurs-cueilleurs à peupler l'Insulinde puis l'Océanie proche, c'est-à-dire la Nouvelle-Guinée, certaines îles de la Mélanésie et l'Australie. La seconde vague est plus récente et débute il y a environ 6 000 ans. Elle mène des agriculteurs et navigateurs parlant des langues austronésiennes à peupler l'Insulinde, soit les Philippines, la Malaisie, et l'Indonésie.

C'est à partir du tout début du XVIe siècle que les Européens font intrusion dans le monde océanien. Ces premiers contacts sont lents car ils s'étalent sur quatre siècles, inégalement répartis car ils sont plus intenses à l'est qu'à l'ouest de l'Océanie.

L'Océanie est ensuite confrontée à la période coloniale, les Pays-Bas étant très présents sur le continent. La décolonisation qui va suivre va être tardive et l'Océanie demeure le continent qui s'est décolonisé le plus tard, celle-ci ayant débuté en 1962 et continuant encore de nos jours.

Économie [modifier]

Article détaillé : Économie de l'Océanie.

Acteurs économiques majeurs de la zone, l’Australie et la Nouvelle-Zélande font partie des pays développés, souvent inclus dans la Triade. Ils sont exportateurs, entre autres, de matières premières et commercent avec l’Asie de l'Est et les pays d’Amérique. Les autres pays d'Océanie, qui dépassent rarement une « taille critique » pour peser sur la scène internationale, sont moins intégrés économiquement au reste du monde.

Langues [modifier]

Article détaillé : Langues océaniennes.

Les langues d'Océanie se répartissent en deux groupes distincts :

Certains linguistes vont classer à part les langues parlées sur les côtes orientales de Nouvelle-Guinée, des autres langues du Pacifique insulaire.